"Japon" : vers le Pacifique et Tokyo

Tokyo, Japon

Vers la côte pacifique et Tokyo

Il est temps de descendre de la montagne Hakone et de rejoindre la côte pacifique. Une dernière descente durant laquelle je n'arrête pas de remercier le destin de m'avoir envoyé Martin. Je n'aurais jamais pu descende en sécurité sans les nouveaux patins de frein. Un nuage lourd tombe du ciel attiré par la gravité et mouille tout sur son passage, moi y compris. Les yeux plissés, j'avance prudemment. De kilomètre en kilomètre, l'odeur de l'océan imprègne l'air. J'aperçois l'océan infini et j'arrive rapidement sur une plage. Les seuls âme ici, dans cette journée grise et maussade, sont celles des surfeurs. Malheureusement pour eux pas une seule vague en vue, même dans une piscine olympique il y a plus de vagues. Cela ne semble pas les décourager et il flottent sur leurs planches cherchant une aiguille dans une botte de foin.
La plage est bordée par un parc, le parfait endroit pour une dernière nuit dans la tente avant Tokyo. Je me trouve dans l'agglomération de la capitale mais j'ai encore 70km avant de toucher au but. J'attends que la nuit tombe et le départ du dernier joggeur pour installer mon toit. La soirée est calme et la légère brise s'engouffre dans ma tente.
À 4h du matin j'entends la foulée d'un coureur. Je jette un coup d'œil à l'extérieur et surprends une foule de retraités. Pourquoi ils ne dorment pas ? Je tiens à préciser qu'à 4h du matin il fait déjà jour. Je ramasse ma tente sous les regards curieux des vieux japonais et je m'en vais comme je suis venu, à vélo. Aujourd'hui est une journée particulière, c'est la dernière de mon voyage. Nostalgie et satisfaction s'emmêlent dans ma tête et m'accompagnent jusqu'au centre-ville de Tokyo.
Réveil avec l'océan 

Tokyo - terminus

J'arrive dans mon auberge et je m'enregistre. Je gare Günther dans le garage en compagnie des vélos de location proposés par l'hôtel. Au moment de régler la note je vois le gérant inscrire quelques frais supplémentaires pour le parking (1,50€ par jour). Je montre mon mécontentement et je traite de fou le monsieur devant moi. Le japonais juge ma remarque insolente et s'énerve disproportionnellement. Finalement il me rend l'argent et me chasse de son hôtel. En partant il a droit à une vraie insulte en bonne et due forme.
Je trouve un autre hôtel "capsule" pour le même prix à seulement 200m. Cette fois je vais faire attention à ce que je dis. Je ne voudrais pas me mettre sur le dos toute la guilde hôtelière. Le réceptionniste est très désagréable et moqueur quand je lui explique ma demande. Il mérite bien une insulte mais je me retiens. J'attache Günther devant l'hôtel et je m'enferme dans ma capsule inconfortable.
Billet d'avion réservé et carton pour Günther trouvé, il ne me reste qu'à profiter de la capitale japonaise. La ville est étrangement calme, la circulation est fluide, même les trottoirs prennent la poussière. Le fameux carrefour avec les passages piétons en diagonal est presque désertique. Rien ne concorde avec l'image que j'avais de cette ville.
Si vous comptez visiter des jardins et des parcs au mois de juillet, mon conseil est de rayer cette activité de votre agenda. Sans les cerisiers fleuris ces espaces verts n'ont aucun intérêt touristique. Si c'était moi, je coulerais une dalle en béton et faire un parking. Mais pour faire un pique-nique il n'y a pas de meilleur endroit.
Tous les guides conseillent la visite de la Tour de Tokyo, inspirée de la Tour Eiffel, mais en plus moche. En journée vous pouvez passer à côté sans même vous rendre compte. Elle est très mal placé et je ne trouve aucun spot pour une belle photo.
Le pont Arc-en-ciel est une autre attraction suggérée. Je prends place dans un parc avec une belle vue sur le dit pont et j'attends la tombée de la nuit. Ce soir (samedi) le pont est illuminé en blanc, sans aucune trace de couleurs. Déception totale. J'abandonne le guide sur l'étagère. Je préfère flâner sans but dans les rues de Tokyo, me promener dans ses marchés et observer ses habitants.
Voilà, dernier jour de mon aventure. Günther entre dans sa boîte non sans difficultés et nous embarquons pour un dernier voyage vers Paris. Comment effacer 10 mois de pédalage en 17h, la durée du retour.
À très bientôt pour de nouvelles aventures avec Günther, moi et peut-être quelqu'un d'autre...
Tokyo
Au parc Ueno
Musiciens 
Marché 
Tokyo
Passage diagonale
Tokyo nocturne 
Tour de Tokyo 
Temple Senso-ji
Temple Senso-ji
Au parc Ueno
Marché 
Faites un vœu 
Au parc Ueno
Au parc Ueno
Jardins du palais impérial 
Jardins impériaux 
Temple Senso-ji
Fleuriste 
Tokyo
Bateau de pêche 
Tokyo nocturne
Tokyo nocturne

"Japon" : dans les montagnes

Hakone, Japon

Jour 1

L'itinéraire "Length of Japan" prévoit un long passage dans les Alpes japonaises et pour plusieurs raisons je décide de tricher. La fatigue commence à s'accumuler et le manque de confort pèse. D'un autre côté, les freins de Günther ne tiennent pas bien et faire des descentes infernales serait irresponsable et dangereux.
Aujourd'hui j'entre dans le Japon oriental et comme comité d'accueil j'ai l'agglomération de Nagoya, la troisième ville japonaise. J'y passe incognito sur la périphérie.
L'après-midi est pluvieux et je suis trempé jusqu'aux os. Je longe une rivière, je ne vois aucun parc et la pluie ne veut pas abandonner le combat, bien au contraire. La chance me sourit pile à la tombée de la nuit. Un restaurant délaissé par ses propriétaires, disposant d'une belle terrasse avec vue sur la rivière, va m'accueillir pour cette nuit. J'espère que le toit ne s'effondrerait pas sur moi.

Jour 2

Même si j'étais au sec, l'humidité dans l'air ne m'a pas épargné. Ce matin la rivière est très mystérieuse, elle peut bien être le décor d'un film. La route est très fréquentée par les camionneurs et y rouler est très désagréable. À la première occasion je m'y échappe.
Le soleil sort de sa cachette et me sèche avec ses rayons infrarouges. J'avance sans aucune idée où je dormirai mais c'est inutile de se prendre la tête.
Je vois un panneau avec une tente dessinée et je commence la montée. Je suis tellement content de ma trouvaille que j'oublie de m'approvisionner pour le soir. Le parc Yomori est tout simplement magnifique, avec une belle rivière qui descend la pente rude. Ses eaux claires me donnent soif. J'ai envie d'en boire à la source. Le parc dispose d'une aire de camping et comme j'y suis le seul, je fais comme chez moi. Ce soir je monte sur scène pour la première fois de ma vie et j'y passerai la nuit.
Rivière mystère 
Sur scène 

Jour 3

Je suis très en avance sur mon planning et je dois essayer de faire un peu moins de kilomètres, pourtant la journée est calme et ensoleillée, la meilleure journée pour faire du vélo. Je roule sans difficulté dans une vallée entourée de hautes montagnes. J'assiste à une compétition de sumo entre des collégiens. Je rate de peu la partie masculine et j'ai droit aux combats des filles. C'est assez violent, mais tout se passe dans les respect de l'adversaire et la dignité japonaise. Le public est chaud ; ces petits gamins savent comment mettre l'ambiance.
Pour quitter la vallée j'emprunte un tunnel de 4,5km et d'une pente douce et descendante. Le compteur figé à 35km/h, le temps s'arrête pendant 10 minutes alors que je traverse la montagne tel une taupe. C'est quand-même de la grosse tricherie qui ne restera pas dans les annales du cyclotourisme.
Mes prévisions d'une journée courte tombent à l'eau, même pire j'en fais des kilomètres supplémentaires.
Je passe la nuit aux bords d'un lac perdu dans la montagne. Les derniers kilomètres de la montée se passent sous les projecteurs de Günther. Je croise un petit sanglier et je prie que la mère ne vienne pas car on sait tous ce qu'un sanglier peut faire. Je n'ai pas vu de panneaux "Attentions aux ours" alors je continue sereinement. Au lac, je surprends une bande de vieux amis pêcheurs. Ils rigolent fort toute la nuit et je n'ai droit à de repos que quand le dernier s'endort.
Au camping 
La vallée des galets 

Jour 4

Impossible de faire la grasse matinée en présence de 10 ours japonais. Je ramasse mes affaires et je quitte les lieux sans dire un mot.
J'arrive rapidement dans une région très touristique, nommée Les Alpes de Minami. La saison des campings a commencé et je le remarque par les familles qui remplissent les coffres des voitures au hypermarché du coin. Une carte touristique indique la présence d'une dizaine de camping. J'y fais le tour l'aprè-midi et du premier au dernier c'est toujours le même prix - 19€. Les conditions n'y sont pas terribles d'ailleurs ; souvent il faut dormir sur du gravier. Je ne comprends pas comment les japonnais peuvent accepter ça.
Je continue ma route et j'arrive dans une grande ville. Tout en haut d'une colline se trouve le camping, au milieu d'un parc. J'ai déjà une idée où je passerai la nuit. Je ne me presse pas et j'attends la nuit pour m'installer sur une aire de jeux pour enfants. La pelouse est bonne, j'ai des sanitaires privés et je suis loin des ados bruyants du camping.
Les Alpes de Minami
Les Alpes de Minami

Jour 5

Il ne faut pas tarder de partir car ma présence est un peu illégale. Je m'évapore aux aurores et je croise déjà les premiers retraités insomniaques grimpant vers le parc. Je les connais bien ces japonais.
Après 20km de montée et passage par un tunnel descendant j'arrive sur le lac Kawaguchi. La zone est archi tourstique et la cause c'est le fameux mont Fuji. Il doit bien y avoir des endroits pour camper autour du lac. Les campings sont nombreux mais c'est peine perdue. Je trouve le poste de police et je demande pour un parc. La réponse est négative. Je vérifie les hôtels et le moins cher (18€) me surprend. Son nom est "Capsule Inn", à quoi je dois m'attendre? Je ne peux pas rater l'occasion de dormir dans une boîte, expérience que seul le Japon peut offrir.
La réception n'ouvre qu'à 16h alors je me trouve un parc avec une belle vue sur le mont Fuji, qui porte un bonnet de nuages malgré le beau temps. Je regarde autour et je vois des abricotiers que personne n'a voulus secouer. En quelques secondes j'ai un tas de fruits bien mûrs.
Première nuit d'hôtel depuis Séoul. J'ai droit même à un kimono. Après une douche chaude bien méritée je profite pleinement de ma boîte. Le réceptionniste appelle ça une "chambre". Seuls les japonnais savent comment mettre 24 chambres dans une pièce. L'essentiel des touristes venus dans le coin défient le mont Fuji et sa météo capricieuse. D'après les témoignages la montée se fait en 8-9 heures plus 5 pour la descente. La température en haut descend jusqu'à 6°C avec un vent souvent violent (100km/h aujourd'hui).
Mont Fuji
À chacun sa box 
En kimono 

Jour 6

Ce matin le ciel est bleu à l'exception du petit nuage qui couvre le sommet du mont. Je croise beaucoup de randonneurs qui reviennent du sommet ; ça se voit sur leur visages marqués et démarche fatiguée.
En ce qui me concerne, je me sens en forme pour une dernière séries de cols. Je ne compte pas forcer et je pédale doucement dans les montées et prudemment dans les descentes, les freins ne tenant plus de tout. Pendant ma pause goûter je vois un autre cycliste arriver au supermarché. C'est le premier cyclo que je rencontre au Japon. Il s'appelle Martin et il vient d'Allemagne. Il roule avec un frère jumeau de Günther. Armé d'un arsenal de pièces de rechange il m'offre 2 paires de patins de freins. Il ne le sait pas, mais il vient probablement de sauver ma vie. Malheureusement on ne roule pas dans la même direction et comme il est un anti-internet, je ne pourrai jamais le revoir. Parti également en mode camping sauvage, il me montre un bon spot pour cette nuit.
Je roule autour de vieux volcans recouverts de forêts. Une région qui vit du tourisme randonneur. L'endroit indiqué par Martin est parfait avec un petit lac, malheureusement inaccessible, sinon j'aurais bien pris un bain avant le coucher du soleil.
Le lac Ashi
Les volcans de Hakone
Pont sans nom
Sumo
Tunnel éternel 
Kofu
Le lac Kawaguchi 
La cueillette
L'intérieur 
Route fleurie
Martin
Torii flottant 
Lac privé 

"Japon" : Osaka, Nara, Kyoto

Maibara, Japon

Osaka, la deuxième ville

Mon idée de dormir sur le banc n'était pas aussi bonne. En pleine nuit, un orage frappe mon abri tel un fouet. Avec le vent, la pluie tombe à l'horizontale. Je suis trempé... La pire nuit de mon voyage. Le vent a chassé le mauvais temps ; le matin est sec et calme.
Je me promène dans la ville de Kobe, connue pour un des séismes les plus meurtriers du Japon, en 1995. Évidement il ne reste aucun vestige de la tragédie.
Le passage de Kobe à Osaka est imperceptible, tellement la zone est urbanisée. Osaka a été lourdement bombardée durant la Seconde Guerre et son look est plus moderne. On peut toujours visiter le château, semblable à celui de Himeji. Encore une tour de garde, donc la visite n'est pas indispensable. Tous les guides parlent du quartier Shinsekai, où l'atmosphère est vraiment particulière. Les restaurants ont une décoration atypiques, comme celui avec les portions gigantesques pour sumotori. J'ai jamais vu autant de salles avec des machines à sous. Les jeux de hasard sont le péché des japonais.
Un cycliste ivrogne étonné par mon vélo veut à tout prix discuter avec moi - pays, âge, destination, l'habituel. Je pousse doucement Günther dans les rues mouillées d'Osaka quand je recroise le vieux qui sens la bière à des kilomètres. Cette fois il me propose de boire avec lui, "pas d'alcool au guidon", je lui réponds.. Il essaie enfin de me prendre en photo mais on dirait que c'est la première fois dans sa vie. Il tortille son portable dans tous les sens et finalement je l'aide, sinon ça risque d'être long. Un deuxième au-revoir et je retourne à mes affaires. Une minute plus tard il se repointe et me donne une pièce de 500 yens (4€). Avant même d'avoir le temps de protester, il s'en va déjà.
La tour Tsutenkaku
Kobe
Belle maison à Kobe
Shinsekai
Shinsekai
Château d'Osaka

Nara, la ville des temples 

Ma prochaine destination, Nara, se trouve à 40km d'Osaka. Les deux villes sont séparées par une série de collines. Ce dimanche matin tous les gars avec des voitures tuninguées décident d'emprunter la même route que moi au lieu de passer par le tunnel qui relie rapidement les villes. D'un côté je les comprends.
À l'entrée de Nara on peut visiter le palais royal qui n'est en fait qu'une reconstitution d'après des fouilles archéologiques, l'original étant perdu à tout jamais. La ville est très touristique et les gens sont sortis profiter de cette journée ensoleillée. C'est la ville des temples. Il y en a un tous les 100m et je ne compte pas tous les visiter. Je vais directement aux plus importants, là où la masse touristique se déverse. Le centre-ville est un grand parc avec des daims, habitués à la présence humaine. Les gens leurs donne à manger pour avoir droit à un selfie.
L'heure tourne et il est temps d'aller au camping. Il se trouve à 13km mais je m'attends à le trouver fermé, la saison débutant début juillet. Comme d'habitude j'ai accès aux emplacements, même si une chaîne bloque l'accès au parking. Pour cette nuit je tente quelque chose de nouveau. À 200m du camping il se trouve la caserne des pompiers. Je leur explique que le camping est fermé et ils me proposent une place sur le parking. Pour la douche, ils me montrent un robinet dans la cour.
Parc à Nara
Palais Heijo
Temple Kohfukuji
Todaiji
Lanternes 
Parc à Nara

Kyoto, l'ancienne capitale

Pour la première fois je vois un ciel bleu au Japon. Ma route vers Kyoto est un faux plat agréable et quand le soleil dépasse enfin les sommets des collines, le bonheur devient complet. Les guides veulent m'emmener visiter des temples mais j'ai eu ma dose hier. Je préfère me balader au centre-ville et aux bords de la rivière Kamogawa. Je veux visiter le palais impérial qui se trouve dans un grand parc au plein milieu de la ville, mais c'est fermé. Même si c'est l'ancienne capitale, la ville n'est pas très grande, y se promener est très agréable.
Le camping que j'ai repéré se trouve à côté du plus grand lac japonais - Biwako. Pour s'y rendre il faut traverser une colline, fastoche. Le camping est évidemment fermé mais jalousement gardé par 2 gars. Cette fois ils sont intransigeants, fermé c'est fermé. Pendant la négociation il se met à pleuvoir. Je me dit, avec la pluie ils seront plus cléments. Le responsable arrive et me fait attendre 30 minutes pour me dire de dégager. J'ai épuisé ma dose de chance ou j'ai atteint les limites de la hospitalité nipponne.
Le camping voisine avec un grand parc avec un tas de bons emplacements. Le problème c'est la pluie qui s'intensifie et qui me semble infatigable. Ironie du destin, je finis la soirée sous un pont, comme sur la photo à Kyoto. La chance est de retour, après m'avoir abandonné quelques heures auparavant. Peu après mon arrivée, un pêcheur s'y amène aussi. Pour remercier le destin, je partage mon repas avec lui - pain, fromage fondu et jambon. Le mec apprécie le geste et retourne à son hobby. Son pote arrive aussi mais je ne suis pas Jésus, ils doivent se partager le sandwich. Ça sera leur seul repas car je ne vois pas de poisson sortir de l'eau accroché mortellement à l'hameçon.
La pluie continue de battre toute la nuit. Je ne sais pas qui va payer la facture d'eau. Le vent essaie de me voler la tente mais avec moi dedans elle ne risque pas de s'envoler. Chaque camion qui passe est comme un coup de tonnerre, mais je suis au sec. Voilà comment était ma deuxième nuit sous un pont.
Mini cascades 
Temple à Kyoto 
Grand-père de Günther
Kyoto
Les musiciens de Kyoto 
Pêcheur dans la nuit 

Le lac Biwako

La pluie ne s'arrête qu'à 8h et je fais la grasse matinée observant les dizaines de moustiques qui tentent de s'introduire chez moi. Je remarque ainsi quelques trous dans la moustiquaire de ma tente.
J'avance légèrement sur la piste cyclable qui borde le lac. Dans l'eau sur leurs barques, des pêcheurs acharnés espèrent capturer le déjeuner. Le lac c'est le paradis des oiseaux. Tout autour respire le calme et la paix. Même Günther arrête de grincer et couiner pour ne pas déranger la Nature.
Je décide de passer une dernière nuit au bord du lac, c'est tellement facile d'y trouver un endroit confortable pour camper.
Le paradis des oiseaux 
Kobe
Parking japonais 
Temple Sannomiya à Kobe
Temple Sannomiya à Kobe
L'eau bénite 
Temple à Osaka 
Temple à Osaka 
Menu XXL
La tour Tsutenkaku
Château d'Osaka
Château d'Osaka
Vue depuis le château 
Cimetière 
Parc à Nara
Arbre phénix 
Porte vers Todaiji
Porte vers Todaiji
Lanternes 
Kasuga Taisha
Aqueduc 
Maison sous le pont 
Femmes en kimono
Kyoto 
Kyoto
Les musiciens de Kyoto 
Les musiciens de Kyoto 
Kyoto plage 
Le lac Biwako